Bonjour
Je viens de finir 50 nuances de Grey ou comment vous faire complexer à jamais sur votre vie sexuelle.
Le livre ressemble à ça:
L'auteure Erika Léonord James est une britannique née en 1963. Elle a pour le moment ( et espérons qu'elle en reste là) juste écrit la trilogie 50 shades ( et oui je speak english mais 'est utile pour la compréhension de la suite du billet)
La quatrième de couverture dit:
Lorsque Anastasia Steel, étudiante en littérature, interviewe le richissime chef d'entreprise Christian Grey, elle est à la fois séduite et profondément intimidée. (....)
Naive et innocente, Ana est troublée de constater qu'elle est follement attirée par cet homme. (...)
Lorsqu'ils entament une liaison passionnée, Ana découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure que Grey tient à dissimuler.
Mon avis:
Euh comment dire? J'en avais entendu parler et j'avais lu une partie de la version fanfic. En galère de lecture, je me suis laissée tenter et le résultat est peu convainquant. Ma foi j'étais bien contente d'arriver à la dernière page et je ne sais pas encore si j'aurai le courage de lire la suite ( m'enfin si je sais que je le ferai mais pas tout de suite hein faut pas pousser).
D'abord un petit mot sur le titre. Soit on traduit tout soit on laisse tout comme en l'état initial parce que sinon on s'y perd. Et oui pour les non anglophones on n'apprécie pas totalement le jeu entre le nom de Monsieur Grey ce qui donne Gris en français, et je vous l'accorde c'est franchement moins glamour, qui avec ses beaux yeux gris tente de faire découvrir à la jeune Anastasia que l'amour n'est pas noir ou blanc mais un nuancier de gris(50 pour être exacte).
Passons au contenu qui est pour le moins très fleur bleu. Anastasia est une jeune fille vierge de 21 ans( oui oui ça existe et même qu'a qu'est ce qu'il parait elle n'est même pas moche pour justifier cela) qui a une super bombasse comme meilleure amie et qui suit des études plus ou moins littéraire à la fac loin de ses parents. Le livre commence sur un rhume de cette copine qui oblige Ana ( pour faire court comme dans le roman) à aller interviewer Christian, chef d'entreprise, à sa place pour le journal de l'école.
Cette rencontre sera le début d'une folle passion qui dure au moins 500 pages. Bon comme je l'ai dit au début c'est très fleur bleue comme roman et la trilogie Ana/ sa conscience/ sa déesse intérieure sont très vite lassantes.
Nous avons la première phase durant laquelle Christian court derrière Ana en lui disant qu'il n'est pas un homme pour elle.... Bah laisse là tranquille alors.
Puis la naissance d'une relation jusqu'au choc, et oui Ana n'a pas connu d'homme alors comment va t elle faire face à ce bel apollon insatiable qui en plus lui propose un contrat pour devenir sa soumise sexuelle.
Alors va t elle accepter ou non de dormir 7heures par nuit, se faire acheter plein de jolis trucs mais surtout accepter de passer dans la chambre des douleurs/plaisirs, that is the question.
Au final ce roman est un cumul de descriptions d'actes sexuels qui me laissent pantois. Nous enchainons des passages fleurs bleues avec le sexe vanille et des passages un peu plus osés dans lesquels on parle de fouets et de punitions.
Ce livre me laisse quand même pleine de questions. Suis je la seule à entretenir une relation avec une personne qui ne me fait pas l'amour 457755327908 fois par jour? Et ne parlons pas des orgasmes multiples car Anastasia bien qu'elle arrive pucelle apprend très vite. Sacré cochonne va( "Il me touche à peine et j'ai déjà envie de lui" p345)... Et la description de son plaisir est à se bidonner, enfin c'est soit ça soit on est vertes de jalousie car je cite:
" Mes bras reposent sur ses épaules pendant qu'il me pistonne. Qu'est ce que c'est profond, comme ça ( autant que ton texte j'ai envie de dire) Son sexe qui me défonce, son visage dans mon cou, son souffle éraillé, je sens que ça monte... Hou là, non... encore ( j'ai envie de te dire "estime toi heureuse cocotte il y en a qui peinent toute leur vie sans en avoir un seul et toi tu te plains???")Je ne crois pas que mon corps puisse supporter un nouveau séisme ( rien que ça bah dis donc). mais je n'ai pas le choix ( ma foi c'est vrai que prendre son pied ça doit être une sacrée corvée) je me laisse aller à un nouvel orgasme, doux, douloureux, intense" p 350/351.
Pour conclure ce billet, on ressort de cette lecture un peu émoustillée mais de la à parler de Mommy porn, il y a quand même un monde.